Posté le 3 juin 2020 - par Seydi Diamil
Elhadji Malick Sy et Serigne Babacar Sy chantent le Ramadan
Si le Ramadan est pilier de l’islam, il ne demeure pas moins un objet littéraire convoqué par les auteurs et poètes musulmans depuis les premiers temps de la troisième religion abrahamique. Les soufis lui ont toujours accordé une grande importance.
Au Sénégal, la littérature soufie est majoritairement poétique. Et comme les autres poètes soufis qui les ont précédés, les poètes mystiques sénégalais ont aussi chanté le mois du jeûne du calendrier musulman.
Dans les pages suivantes, nous proposons au lecteur notre traduction de sept poèmes en l’honneur du Ramadan. Les deux premiers sont tirés du recueil de poèmes d’Elhadji Malick Sy (m.1922). Les cinq autres sont de son fils et hériter Serigne Babacar Sy (m.1957). Chez les deux, le Ramadan prend l’image d’un hôte dont le soufi se réjouit de l’arrivée et pour le départ duquel les larmes du poète coulent en abondance.
Nous avons choisi de ne pas analyser les poèmes et de nous contenter de les traduire. Le but visé étant de donner à chacun la liberté de les interpréter et de les analyser selon sa propre compréhension. Pour que notre traduction puisse être évaluée et critiquée par le lecteur, nous avons reproduit les vers en arabe avant de les traduire.
Nous avons accompli cette traduction dans l’unique objectif de contribuer à la vulgarisation du patrimoine littéraire africain et plus particulièrement soufi et sénégalais. En ce sens, ce travail ne saurait être commercialisé. En revanche, que celui qui utilise l’une de nos traductions ait la grandeur de nous citer. Cela est la moindre des choses.
Dr Seydi Diamil Niane
Rabat, le 29/05/2020
Poèmes de Serigne Babacar Sy et d’Elhadji Malick Sy en l’honneur du Ramadan
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